Fiche N°1 Avis CEPE : Une contribution évangélique aux États généraux de la bioéthique
L’assistance médicale à la procréation (AMP)
« En 2015, 145 255 tentatives d’AMP ont été enregistrées. Cette même année, 24 839 enfants sont nés vivants issus d’une AMP. Ces enfants représentent 3,1 % des nouveaunés. Malgré l’augmentation constante des dons d’ovocytes en France le nombre reste insuffisant pour satisfaire la demande. » (Extrait de L’assistance médicale à la procréation, fiche repère n°1, Espace éthique région parisienne).
AMP du soin à une médecine du désir
L’assistance médicale à la procréation (AMP) ou PMA désignait à l’origine l’ensemble des techniques proposées pour pallier l’infertilité involontaire d’un couple, une simple assistance technique ne posant aucun problème éthique majeur. Nous sommes favorables à toutes solutions qui permettraient d’éviter la création d’embryons surnuméraires à effet déshumanisant comme, par exemple, la congélation d’ovocytes. L’ouverture du mariage aux couples de personnes de même sexe et à l’adoption et la filiation… Lire la suite
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Fiche N°2 CEPE-CNEF: Une contribution évangélique aux États généraux de la bioéthique
Les dons et les greffes d’organes
Ils impliquent un don d’une partie de soi pour sauver autrui.
Le don du sang est le plus connu et le plus répandu des dons d’organes. Il faut se rappeler en préambule l’exemple de Jésus-Christ, don de Dieu, qui a versé son sang pour sauver chaque homme (Jn 3.16).
D’après un sondage réalisé en 2016, environ 80 % des Français sont pour le don de leurs organes en cas de décès. Aujourd’hui, plus de 20 000 personnes sont en attente d’une greffe. Depuis 1994, ce nombre a triplé. Chaque année, ce sont des centaines de personnes qui décèdent faute de greffe.
D’où la nouvelle loi applicable depuis le 1er janvier 2017 qui rend plus difficile de refuser le prélèvement des organes d’un défunt sans preuve indéniable de refus de son vivant… Lire la suite
Fiche N°2 CEPE-CNEF en version intégrale ici
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Fiche N°3 CEPE-CNEF: Une contribution évangélique aux États généraux de la bioéthique
Les principes de la bioéthique confrontés à l’évolution de la génomique
La recherche a débouché sur des découvertes ouvrant la voie à des opportunités nouvelles en matière de compréhension de certaines maladies génétiques, de leur diagnostic voire de l’espérance d’un traitement par thérapie génique.
Dans le même temps, ces découvertes soulèvent des préoccupations éthiques sans précèdent chez l’homme :
—brevetage et commercialisation du vivant.
—amélioration du capital génétique dans un but eugénique.
—production et destruction d’embryons pour la recherche, manipulations d’embryons à des fins d’amélioration de l’espèce, aboutissant à « l’embryon cobaye ».
—bébé à la carte, véritable bébé OGM entrainant la discrimination et le rejet des enfants handicapés.
—modifications non voulues et défavorables du génome par effet collatéral, transmissibles aux générations futures.
—transhumanisme : désir d’aboutir à un surhomme avec un regard négatif sur les handicapés.
Le développement du diagnostic prénatal nous fait déjà entrer dans une perspective eugénique par son objectif et sa généralisation, lui conférant un caractère quasi obligatoire… Lire le texte intégral
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Fiche N°4 CEPE-CNEF : Une contribution évangélique aux États généraux de la bioéthique
Enjeux éthiques autour de l’intelligence artificielle
Les développements actuels de l’intelligence artificielle et les rêves ou cauchemars qu’ils suscitent relancent un débat utile sur la manière de gérer les artefacts techniques dans la société.
Trois points de vigilance sont à souligner :
1 Les dangers que les systèmes techniques (et même des systèmes anciens) font courir à l’homme
2 La manière dont l’évolution technique fait des gagnants et des perdants et, ce faisant, induit des injustices
3 L’existence de rêves et d’utopies techniques qui masquent des réalités concrètes problématiques et évitent qu’on les affronte directement… Lire le texte intégral
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Fiche N°5 CEPE-CNEF : Une contribution évangélique aux États généraux de la bioéthique
Questions de fin de vie
L’état de la question
Tout un mouvement existe dans notre société qui souhaite faire évoluer la loi dans le sens de la légalisation de l’euthanasie et/ou du suicide assisté. Il y a plusieurs raisons à cela. Nombreux sont ceux qui, dans ces dernières décennies, ont accompagné des proches dans la fin de leur vie et ont été témoins de souffrances physiques ou psychiques insupportables, d’acharnement thérapeutique de la part de soignants qui ne savaient répondre à l’angoisse des patients que par la proposition de traitements lourds et douloureux sans espoirs réels.
Par ailleurs, bien des gens, dans notre société veulent pouvoir être maitre du moment où ils souhaitent partir par peur de la déchéance possible devant les autres et tout particulièrement leurs proches. Ils souhaitent avoir la possibilité de « mourir dans la dignité ». Nous avons ainsi affaire à deux motivations différentes ou complémentaires : la compassion ou la revendication d’une liberté.
Tout cela est compréhensible mais cette question mérite une réflexion plus poussée sur deux points. D’une part, l’état actuel des lois votées récemment ne répond-il pas déjà aux questions qui motivent ces demandes ? Et, d’autre part, la légalisation de l’euthanasie ou du suicide assisté n’ouvre-t-elle pas la porte à bien d’autres problèmes qui ne sont pas toujours pris en compte ?… Lire le texte intégral