Cette déclaration sur l’affaire Vincent Lambert a paru nécessaire à plusieurs éthiciens et médecins évangéliques devant les confusions et schématisations qu’elle engendre, elle n’engage que ses auteurs.
Vincent Lambert : quand il faut se taire, quand il y a lieu de s’interroger, et en tous cas de rappeler que nous avons tous droit à un traitement humain et fraternel
1) Sur le cas personnel de Vincent Lambert nous ne voulons ni ne pouvons nous prononcer car
nous ne sommes pas à la place de Vincent Lambert ni de ses proches et nous n’avons pas
accès aux informations qui ont amené différentes équipes médicales à se prononcer pour
l’arrêt de la nutrition et de l’hydratation artificielles. Néanmoins nous nous accordons sur le
fait qu’il est légitime que cet arrêt fasse débat d’un point de vue éthique. En effet Vincent
Lambert n’est pas en fin de vie et il n’est pas en état de dire aujourd’hui s’il souffre et s’il
désire l’arrêt ou pas des moyens qui le maintiennent en vie. Car du fait de ses lésions
cérébrales, il est dans l’incapacité de s’exprimer et de subvenir à ses besoins fondamentaux.
Mais nous rappelons que c’est une situation singulière qui ne saurait être généralisée, et
complexe à laquelle on ne peut apporter de réponses simples… Lire la suite ici